- Faa' a : Pension Farehau (1 nuit,
du 22 au 23/02 ; 101 € pour nous 3) .
Nous occupions la chambre la plus
onéreuse, avec SDB privée, il en existe de
meilleur marché (bon rapport qualité-prix
pour Tahiti !) . Située à 3 km de l' aéroport
(transfert gratuit), idéale pour une arrivée
un peu tardive ou un départ matinal .
Propreté irréprochable, accueil d' une
gentillesse infinie (collier de fleurs en
prime), petit-déjeuner et wifi inclus .
Une réelle bonne petite adresse (un peu
excentrée cependant des centres
d' activités et de le plage) .
- Teahupoo : Pension La Vague Bleue (2 nuits, du 23 au 25/02 ;
84 € la nuit pour nous 3 - prix beaucoup plus attractif que sur le site de
référence, obtenu via Booking.com -) . Bizarre ?! Logement spacieux,
propre et confortable ; jardin, plage et parties communes (cuisine
notamment) manquant vraiment d' entretien ; accueil courtois, mais à
l' image de l' établissement : bizarre ! Du wifi gratuit, mais bizarrement
aléatoire, pas de petit-déjeuner . Dans le cadre d' un séjour, posséder
un véhicule nous a semblé indispensable . Du potentiel, mais ...
- Aéroport International de Tahiti Faa' a - Pension Farehau : transfert
gratuit proposé par les hôtes de la pension .
- Sur place : location d' une voiture pour les deux jours suivants notre
arrivée .
- Départ vers l' île de Huahine par avion ("Pass Air Tahiti", voir page
"Polynésie française") .
Nous décollions d' Auckland (NZ) à 16 heures le dimanche 23 février .
Après environ 5 heures de vol, nous débarquions à Tahiti à 22 heures le samedi
22 février ! Nous avions ainsi, un peu voyagé dans le temps et encaissions plutôt bien ces 23 h de décalage horaire (en réalité, en tout point similaire à une unique heure de décalage !) . Il faisait 28 °C lorsque nous posions les pieds sur le tarmac de Faa' a ...
La chaleur moite que nous y ressentions nous rappelait un peu l' Asie !
Comme convenu, Anita nous attendait, elle nous passait le traditionnel collier de tiare autour du cou, en guise de bienvenue . Elle nous apprenait par ailleurs, qu' il pleuvait sans discontinuer sur Tahiti depuis plus de 15 jours ... Aïe ! Nous savions que c' était la saison des pluies, mais quand même !
Qu' il était surprenant d' entendre à nouveau le français prononcé dans la majorité
des bouches, qu' il était surprenant à nouveau de circuler à droite ...
c' était un peu comme si nous avions rejoint un coin de France, en revanche, beaucoup plus exotique que celui que nous quittions déjà plus de 6 mois auparavant !
Belle surprise à notre réveil ... Il faisait beau !
Anita nous avait remarquablement accueillis dans sa coquette et fonctionnelle petite pension de famille ... Elle nous raccompagnait à
l' aéroport afin que nous rentrions en possession de notre voiture de location . Il nous fallait en premier lieu nous rendre sur le port de Papeete afin de savoir si nous pouvions embarquer à bord du cargo le Hawaiki Nui que nous souhaitions emprunter pour rejoindre dans un premier temps Bora-Bora . Nous avions bien tenté précédemment de les contacter par téléphone et par mail, mais la seule solution qui semble valable afin d' obtenir le précieux sésame est se rendre directement sur place ... Évidemment, c' était râpé pour nous : il n' y avait pas de place avant le 25 Mars, et à cette date, nous serions déjà en Amérique latine !
"Quoi k' on fait ?" ... Ou bien nous nous limitions aux seules îles de Tahiti et de Moorea, ou bien nous prenions un "Pass 2" d' Air-Tahiti, le seul qui nous autorisait d' aller à Maupiti (une île sur laquelle nous tenions vraiment à nous rendre), après que nous ayons appris que le Maupiti-Express n' assurait plus de liaisons vers cet atoll . Nous retenions cette dernière solution ...
C' est le budget "Polynésie" bien que déjà bien élevé (près de 200 € par jour), qui semblait très difficile à équilibrer désormais !
Nous perdions à Papeete, un temps infini dans une agence d' Air-Tahiti puis dans un cybercafé afin d' y organiser la poursuite de notre séjour polynésien : plan de vols, plus réservation des premiers hébergements . Ainsi, avions-nous défini de séjourner successivement sur chacune
des îles autorisées par notre Pass : Huahine, Raiatea, Bora-Bora, Maupiti et Moorea .
Nous prenions en revanche, un peu de temps pour déambuler dans les allées du marché couvert de Papeete et dans ses rues animées ...
Nous n' étions pas spécialement séduits !
En deux jours, il est tout à fait envisageable de parcourir les quelques
120 km de route de ceinture (route côtière) de Tahiti Nui (partie principale
située au Nord-Ouest), ainsi que les deux routes de Tahiti-Iti (ou presqu' île
de Taraiapu, située au Sud-Est) partant en "tenaille" depuis l' isthme de
Taravo . Elles constituent pratiquement l' unique réseau routier présent
sur l' île, et accessible avec un véhicule de tourisme .
Les paysages abordés le long de ces routes ne nous ont pas particulièrement séduits non plus ... Nous n' éprouvions pas réellement l' envie
de les prendre en photo (ceci explique leur qualité et leur nombre réduit) . Le musée Paul Gaugin que nous tenions à visiter était même fermé pour rénovation lors de notre passage ; sympa tout de même la visite gratuite du jardin d' eau de Vaipahi, situé non loin de là ! Mais globalement, de kilomètres en kilomètres, nous allions de désillusion en désillusion !
De rares routes (s' apparentant plus facilement à des pistes bien défoncées) permettent sur quelques kilomètres de s' aventurer un peu vers
l' intérieur de l' île ... nous nous y engagions, sans non plus, à aucun moment, être vraiment tout à fait séduits !
Peut-être une journée supplémentaire à Tahiti nous aurait-elle permis de l' explorer un peu plus en profondeur et d' y découvrir quelques jolis jardins secrets ... Nous n' avions fait que l' effleurer, énormément déçus par ce que nous y avions découvert .
Après Tahiti, l' île réputée la plus animée, la plus bouillonnante de l' Archipel de la Société, nous nous envolions pour Huahine, certainement l' île
la plus sauvage et la plus intime avec l' espoir d' y voir les images que l' évocation de la Polynésie inspire à notre imaginaire ...
Mais çà, c' est une autre histoire !
Bye, bye Tahiti ! Trop chargés pour emprunter les petits avions assurant les liaisons inter-îles (10 kg maxi par personne en soute,3 kg en cabine), nous déposions aux consignes de son aéroport, pour une durée de 3 semaines, un de nos sacs (coût 120 € ! Aïe, aïe, aïe !) .
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Croisière Florès-Lombok (Indonésie)
L' île de Huahine